Dernière mise à jour : 21 mars 2024
Comment passer de l’impression, de la suspicion à la révélation ? Comment passer de l’éprouvé à la représentation que cela existe ?
C’est aussi lui proposer une écoute et présence fiable, rassurante, aussi longtemps que nécessaire.
Si l’accompagnement est de bonne qualité et respectueux du temps nécessaire à l’enfant pour se confier, il va pouvoir parler à quelqu’un qui l’écoute, comprend, réfléchit, ressent de l’empathie, propose des paroles et voit des relais possibles, ce qui peut être nouveau pour lui.
L’assistant(e) familial(e), le travailleur social, de par sa fonction, doit incarner auprès de l’enfant une figure de sécurité, fiable, permanente et est, de fait, un acteur « de première ligne » pour recevoir les faits de son passé et ses blessures intimes.
Mais pour dire, l’enfant doit se sentir en confiance et autorisé à dire.
Cela suppose que le professionnel puisse dépasser ses appréhensions, d’accepter, d’entendre ce que parfois, nous n’avons pas envie d’entendre.
Cela suppose également de repérer les signaux de souffrance chez l’enfant qui alertent et/ou attestent que l’enfant est ou a été en danger.
Nous pouvons imaginer que plutôt qu’être traumatique, cette rencontre de mise en mots/maux sera humanisante. Et c’est le souvenir de la qualité de la relation, dans le respect et la compréhension, qui permettra à l’enfant d’accéder à une place de Sujet et non d’objet et de se dégager d’un poids du secret ou passé chargé.
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